jeudi 16 juillet 2015

Prochain dossier: les gros laids de la baston sur Mega Drive

Le prochain dossier de Johnny 16 bit sera consacré de nouveau à de la baston en Versus. Cette fois, le sujet sera décliné autour des gros laids de la Mega Drive; en d'autres termes aux titres les plus infâmes du genre sur le support. 
D'aucuns diront que ce n'est pas très juste, comme traitement, de passer en revue les meilleurs clones de Street Fighter de la SFC, puis d'enquiller sur les daubes de la MD...
Ouais, c'est pas totalement faux.
D'un autre côté, si les deux consoles ont eu leur lot de bons titres et de nanars en mode Versus, celle qui dispose du ratio le plus défavorable, je crois que c'est quand même bien la Sega. Non seulement les adaptations de l'arcade y étaient généralement bien moins flatteuses que sur la 16 bit de Nintendo, mais au niveau des exclusivités on y a trouvé pas mal de titres qui ont marqué par leur laideur, là où au contraire la Super Famicom a bénéficié de plusieurs productions très sympas. 
Mais que les fans de la Mega Drive ne fassent pas la tête: les rebuts de la baston du MD que l'on va passer en revue ont au moins le mérite d'être rigolos... Pour la plupart. Les fans de la SFC ne doivent pas avoir tant matière à rire de leurs mauvais shoot them ups, par exemple.

Précision importante: le but de cet article ne sera pas de recenser toutes les grosses merdes, et de dire que c'est des grosses merdes. 
Il s'agira plutôt de vous présenter celles qui peuvent fournir à l'amateur averti une dose d'amusement ponctuel et plus ou moins pervers pour pas trop cher. 

Dès lors, une pré-sélection s'est imposée, sur des critères bien précis.

Le Power Ranger vert invoque les gros laids en sifflant les 6 premières notes du générique de Delta Force dans son canif.
1/ L'investissement financier. Les jeux en question doivent présenter un rapport qualité/prix qui ne soit pas trop déraisonnable. Ca nous sort tout de suite Time Killers, qui cote à trois chiffres au moment où j'écris ces lignes!
2/ C'est du Versus, donc ça doit se jouer à deux. Et puis un nanar, ça ne se savoure vraiment qu'en société, et de préférence une canette à la main. J'ai considéré ce facteur-là comme éliminatoire d'entrée; c'est donc le drame pour Ultraman, qui aurait sinon vraiment pu nous régaler, et sera par conséquent à réserver aux solitaires les plus vicelards.
3/ Ce qu'on pourrait appeler le "facteur Bière", justement. Il s'agit de l'attrait, évidemment très subjectif, de l'esthétique plus ou moins décadente du jeu. Incarner un Termite-Ninja de la Dimension Zobe, par exemple, ça marque des points. Incarner Joe-Nunchaku ou Joe-Karate comme dans Budokan, tout de suite, ça en marque moins. J'intègre à ce point le facteur "la jaquette est jolie/rigolote/grotesque".
4/ Une assez large reconnaissance en tant que daube. Il y a des jeux qui, disons, ne font pas l'unanimité, ont des mérites qui les rattrapent des oubliettes ou qui justement nuisent à leur facteur bière. Quel intérêt de vous causer d'un titre archi-connu comme Mortal Kombat, par exemple, dont la qualité de l'adaptation Megadrive est notoirement très discutable? C'est également pour ce genre de raisons que j'ai mis de côté Eternal Champions et Fatal Fury.
5/ L'investissement ludique. On va causer de jeux de deuxième, voire de troisième zone. Si pour "en profiter", il faut éplucher en détail la notice ou le net, et/ou maîtriser une liste de coups à rallonge, ça devient contre-productif pour l'usage qui en est prévu. Weaponlord pouvait déjà trébucher sur plusieurs points précédents, je crois qu'il achève ici de s'étaler de tout son long.

Pour m'en tenir à moins de 10 titres, et avoir une chance d'effectivement boucler ce dossier un jour, j'ai également éliminé tout à fait arbitrairement d'autres jeux:
- Heavy Nova. Strictement inintéressant à tous points de vue, et qui en plus ne coûte pas rien.
- Double Dragon V, sorti en Genesis uniquement et donc souvent pas donné avec le port; en plus il ne collait pas vraiment avec les catégories que je voulais créer pour l'article.
- Ball Z. Il se trouve à pas cher, est intéressant techniquo-historiquement (ah, l'engouement pour la 3D!), dispose de personnages grotesques, mais est vraiment repoussant, visuellement et ludiquement.
- Brutal: Paws of Fury et Clay Fighters auraient pourtant pu constituer avec lui une catégorie "humour/cartoon" thématiquement cohérente. Mais j'ai préféré privilégier trois autres catégories, qui constitueront les 3 épisodes de ce dossier.

Si à 50 ans on n'a pas ça dans sa collection, on a raté sa vie.

Les Gros Laids En Profondeur

 Pit Fighter / Street Smart / Power Athlete (aka Deadly Moves, aka Power Moves)

Ils ont tous les trois en commun de se jouer en profondeur plutôt que sur un seul plan comme l'écrasante majorité des jeux du genre. Un peu comme un Double Dragon qui se jouerait en Versus, ou les "Duels" à Golden Axe, voyez?

Les Gros Laids High-Tech

Primal Rage / Shaq Fu / Rise of the robots

Trois nanars illustres, sortis en fin de vie de la console (94/95), et qui se targuaient d'exploiter des techniques graphiques super pointues, affichant tous les trois une idée de la modernité aujourd'hui tellement kitsch!

Les Gros Laids Intergalactiques

Fatman / Fighting Masters / Mighty Morphin Power Rangers

Un dernier trio autour d'une thématique "arts martiaux de l'espace" qui esthétiquement ne laissera pas indifférent. Oui, le Power Rangers c'est bien un Street Fighter avec des Power Rangers. Et le plus troublant, c'est que ça n'est encore pas grand chose comparé au casting des deux autres!


A suivre...

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