lundi 7 décembre 2015

Vendredi, c'est frisbee

En vérité, dans le texte, c'est "vendredi, c'est frisebite" - en tout cas, c'est comme ça que depuis plusieurs mois maintenant mes fins de semaines sont ponctuées. La traditionnelle soirée baston s'est vue supplanter par une compétition de Flying Power Disc (plus connu sous le nom de Windjammers) sur Neo Geo.



C'est un jeu bien connu - enfin, dans les milieux autorisés, comme on dit - et un chef d'oeuvre d'un de mes éditeurs fétiches: Data East.

Mettez dans le jaune, 3 points; dans le rose, 5 points. Jouez!

Pour qui ne connait pas, je la fais courte: c'est un Pong survitaminé avec des bonhommes qui se jettent un frisbee. Celui qui arrive à envoyer le frisbee dans le but de son adversaire (il fait la hauteur de l'arène) marque 3 ou 5 points. Bien sûr, il y a des subtilités (différents persos, coups spéciaux, effets, etc), mais pour l'essentiel c'est ça.

Deux arènes ont des murets centraux sur lesquels viendront rebondir vos frisbees.

Il est de bon ton de dire que c'est un jeu trop de la balle... Et de fait, il est trop de la balle. 
Et ce, qu'on soit novice ou confirmé. 
Les matches demandent anticipation, réflexe, timing, habileté... Et de plus en plus de nerf, à mesure que l'on progresse, tant les échanges deviennent tendus quand on est un peu bon et qu'on a un adversaire de niveau équivalent.

Il y a 6 gugusses, mais à force, on ne prend plus que les deux gros, le ricain et le germain. Et ça tape!

Les contrôles sont super simples, mais d'une précision diabolique, ce qui rend le jeu très accessible mais lui confère suffisamment de profondeur pour être joué et rejoué, plutôt avec une excitation qu'une lassitude croissante.

Ceux qui restent perplexes face au concept ratent un truc.

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