mardi 30 août 2016

Johnny Vs The World: The Super Spy (fin)

Bon, finalement, ça ne m'aura pas pris si longtemps que ça.
C'est donc pas la gloire internationale que d'avoir fini ces 4 premiers niveaux (l'usine, avant d'attaquer le tzarrible Tadoya building), mais ce n'est pas pour autant que je vais me fixer un challenge plus élevé sur ce jeu - ça relèverait du masochisme pur et simple, et je crois que sur ce premier bâtiment j'ai fait le tour de ce que le jeu avait à offrir.

Mission accomplie! Bravo, Roy, t'es vraiment un Super Spy!

Non, franchement, finir ces 4 étages c'est déjà suffisamment difficile.
Sachez qu'en plus des petites techniques décrites dans le précédent billet, on est quand même vivement incité à avoir du cul.
Les ennemis rencontrés sont semi-aléatoires (au même endroit, on peut rencontrer des ennemis différents parmi un certain nombre de possibilités), des mi-bosses peuvent s'y substituer apparemment de manière tout aussi aléatoire (M. Monocle et M. Tournevis-dans-l'oeil), et monter d'un niveau avec l'expérience ne donne pas nécessairement les mêmes progressions en PW et AC (je ne sais pas dans quelle mesure ça fait une différence, mais les chiffres varient).
Alors quand on se ramasse 3 mi-bosses d'affilée, ou que des cons à mitraillette surgissent pour arroser copieusement du fond de l'écran tandis qu'un enturbanné vous fout des coups de latte pendant que vous êtes baissé, ben ça complique la vie - ou ça simplifie la mort, selon le point de vue.

Se ramasser les deux en même temps: le super-combo de la lose.

Aujourd'hui, ma première rencontre en 1cc avec le tandem de malabars à bonnet m'a vu me faire défoncer.

Et après les avoir battus, il faut encore survivre sans munitions aux clampins qui séparent du prochain soigneur...

A la seconde, j'avais davantage de balles à leur balancer, et j'ai mieux géré le coup de genou-essuie-glace. En fait, il faut s'immobiliser, laisser venir, frapper, se décaler dans l'autre direction. Si on fait "se décaler-frapper", on se fait intercepter par les pains; en laissant venir ça se passe normalement mieux, mais on sue du cul quand même.

44.900, on s'en tiendra à ça pour le moment!

Bilan de l'expérience

(qui, ajouté à ces 3 billets, fera office de "test de The Super Spy sur Neo Geo")

Au final, j'ai passé 5 jours sympa à y jouer, à Super Spy.
J'aime bien l'ambiance graphique de comic book, et son gameplay de machine à sous est pas si foireux que ça: on doit se familiariser avec le système et les ennemis, mémoriser des lieux et des comportements, gérer des ressources et des risques, cartographier... C'est très loin d'être nul! 
Par contre, le jeu complet est beaucoup trop long, difficile et répétitif. Jouer comme je l'ai fait sur le premier bâtiment donne une fin plus accessible et un parcours suffisamment intéressant pour être joué avec plaisir - mais ça ressemble plus à une démo qu'autre chose.
Est-ce que j'irais jusqu'à le recommander, peut-être pas; en revanche je ne le déconseille pas. Le faire en crédit illimité, comme souvent, n'a que peu d'intérêt; par contre, si vous avez l'occasion d'y jouer à peu de frais, je vous encourage à l'essayer comme je l'ai fait (1 crédit Vs les 4 premiers étages). La perspective d'amusement est modeste, mais pas inexistante.

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